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Page:Rachilde - Alfred Jarry ou le surmâle de lettres, 1928.djvu/46

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ALFRED JARRY


Alors, le père Ubu, demeurant la fourchette en arrêt, me regarda de ses yeux phosphorescents de grand rapace, puis, brusquement, se leva, sa serviette sur ses lèvres, et s’enfuit par la porte ouverte jusqu’au bout du jardin. Je ne le revis plus de toute la journée.

Mais à partir de ce déjeuner mémorable il déclarait à qui voulait l’entendre qu’il mangeait des côtelettes de mouton crues, avec des cornichons, beaucoup de cornichons !…

Et maintenant, passons au chapitre des dévouements féminins. Ce n’est pas le moins curieux des romans d’Alfred Jarry !