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ALFRED JARRY


d’une œuvre lorraine, rue de Grenelle, dans la salle de la Société d’horticulture. La personne qui m’avait invité me présenta à l’une des patronnesses qui tenait le buffet, d’ailleurs fort peu achalandé. Elle s’appelait Mme Berthe C… Ayant appris, par hasard, que je m’intéressais à George Sand et que j’avais été à Nohant, elle exprima le désir de me faire une visite pour me parler du sculpteur Clésinger qu’elle avait connu dans ses neuf dernières années. Cette visite fut suivie de beaucoup d’autres. Mme C… entrait presque en courant dans la belle sacristie de Saint-Thomas d’Aquin où j’étais alors vicaire et dont les fenêtres s’ouvraient sur des jardins qu’on ne voit plus. À peine assise et sans comprendre que ce n’était pas le lieu de pareilles lectures, elle sortait d’un cabas de tapisserie, qui ne la quittait jamais, force journaux et revues, et entre autres le