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Page:Rachilde - Alfred Jarry ou le surmâle de lettres, 1928.djvu/53

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ALFRED JARRY


« La vieille dame est vieille, comme son nom l’indique ; des statues d’elle, il y a un demi-siècle, quand on la proclamait, par des préfaces célèbres, dans tout l’éclat de sa beauté, attestent que le sens du mot beauté oscille d’un pôle à l’autre avec les âges. Elle supplée aux grâces absentes, qu’il est courtois de supposer défuntes, par l’imprévu de sa conversation qui a fourni intarissablement de « cuirs » le Buste d’E. About et la Grande Marnière de G. Ohnet. Ses plus récents sont : la picuite et Héliobagage. »

Dans ce portrait (qui faillit faire mettre en prison son auteur), Jarry nous apprend comment la vieille dame achetait pour dix francs de pierres précieuses, comment, pour conserver la finesse de sa peau, elle ne se lavait jamais, se servant de vaseline à bas prix, et comment elle avait posé chez un pho-