Page:Rachilde - L’heure sexuelle, 1900.djvu/170

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léger, les toitures des villas bourgeoises ridicules au soleil !

J’apprends des vérités premières qui me font apprécier, à leur juste valeur, les derniers mensonges des civilisations.

Je suis heureux de constater un malheur irrémédiable.

J’ai toute l’eau du sadisme à la bouche.

Et je la crache, par la portière, sur une coquette maison qui passe en dessous.

— Reine, ta chambre te plaît ? Pourquoi ces affreux rideaux rouges ? N’aimerais-tu pas du damas jaune ?

— Non, merci, mes clients se trotteraient. Le jaune c’est pas l’usage. Puis quand ma garce de concierge ira vous faire casquer comme l’autre jour, faudra l’envoyer à la balançoire, vous avez eu tort de lui donner une pièce, vous savez, elle rappliquera souvent. Elle plumerait une tête chauve, celle-là.

— Elle a bien fait, ma chérie, mais ce n’est donc pas toi, l’auteur de cette petite lettre amusante ?

Et je lui passe ce billet écrit en style connu :