ces religieux ! On n’a pas la paix du tout, les uns tirent par ci, les autres tirent par là, et il y a l’enfer, et il y a le code. Je suis joliment heureuse de t’avoir vu.
Je tressaille tout en tortillant le testament.
Elle est d’une telle candeur…
— Dis donc, Loulou, tu ne t’ennuies pas trop chez les vieilles femmes ?…
— Moi, ma tante, je m’amuse comme un dieu.
Je m’agenouille sur le pouf. Ce papier m’exaspère.
— Tante… tu es bonne… Pourquoi me giflais-tu si fort, jadis ?
Elle rit, toussote :
— Donne-moi mes pastilles, là, cette boîte rose ; je t’ai giflé parce que… tu en avais besoin, mauvais sujet. Tu ne faisais que des sottises.
— Nous sommes de vieilles gens, aujourd’hui, tous les deux. On peut se faire des confidences et se moquer de soi-même… demain, je me casserai peut-être le cou en grimpant à un arbre… Tante, pourquoi m’embrassiez-vous après m’avoir battu ?
Elle songe, cherche sur ses couvertures,