Page:Rachilde - La Découverte de l’Amérique, 1919.djvu/103

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À Rosita Matza.
Au docteur Achille Matza.

Il faut vous dire, Monsieur le Docteur, que je ne suis jamais sortie de la petite ville que j’habitais et je la trouvais bien grande quand il fallait en faire le tour, une fois l’an, au premier janvier, en accomplissant mes devoirs de civilités, car, malgré que j’y fusse relativement pauvre, j’avais des idées sur la politesse que l’on pratique encore dans nos provinces. Vous me traitez de folle… mais on avait aussi des égards pour moi, la vieille demoiselle ; si