sons surtout sous le poids de nos habitudes. Maintenant, je cherche l’endroit de ma fin et il me semble que l’on a brusquement arraché des pages, c’est un chapitre perdu !
J’ai tâché de tenir ma demeure en bon état, selon les usages locaux, d’habiter bourgeoisement la maison de mes ancêtres. J’y ai eu quelques difficultés ; la toiture ayant eu besoin d’une réparation du côté d’un voisin grincheux, je fis venir les ouvriers. Ah ! Monsieur, ils se mirent à chanter une atroce chanson où il était question d’égorger des enfants et des femmes, où on entendait rugir de féroces soldats. Et ils allaient, ils allaient… à coups de marteau sur ma tête. Julie me dit que cela se chantait depuis longtemps à Marseille, le 14 juillet ; j’en eus la fièvre bien que je n’eusse pas tout entendu et j’ordonnai qu’on laisse là ma réparation, puisque l’on ne peut pas trouver d’ouvriers convenables. Depuis il a toujours plu sur un coin