Page:Rachilde - La Découverte de l’Amérique, 1919.djvu/127

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À Marie et à Georges Lemarinier.

Dans ce vaste nid de mousses, d’un vert sombre, couleur du velours des écrins ou des écailles des reptiles, tournent ces roues monstrueuses, majestueuses, mais si vieilles, si fantomatiques, tellement des machines du passé qu’elles en sont comme la terrible légende. Elles tournent sous le fouet brillant de l’eau et elles ont des corps noirs, gâtés, cariés, décharnés, qui feraient peur sans les scintillements du cristal autour d’elles. Cadavres de brûlées portant