Plus à mon aise, je finis par lui demander si on pourrait me donner à dîner chez elle.
Elle devint très sérieuse :
— Ça dépend ! Si vous êtes difficile… nous avons des pommes au lard, un reste de bouillie frite. On ajoutera la soupe au lait ou une omelette.
— Alors, je veux bien, il pleut tellement… Oh ! n’importe quoi, vous savez, Mademoiselle.
Elle courut prévenir la tante.
Je les entendis se réjouir entre elles, et la vieille déclara :
— Fais-lui prendre patience, que j’aie le moment d’égoutter un fromage.
Marie m’apporta un petit verre de fine.
— Mais, vous allez me griser, bien sûr, Mademoiselle !
— Ma tante veut que vous espériez un moment. On ne le mettra pas sur la note.
— J’accepte… à la condition de vous en offrir un pareil. Hein ?
Elle répondit, brusquement :