Page:Rachilde - La Tour d’amour, 1916.djvu/190

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Cette poitrine, ce signe… toute cette blancheur et cette marque de deuil ? Où avais-je vu encore de la blancheur et du deuil, un long deuil rejeté en arrière comme le voile d’une veuve ?

— La noyée ! Tonnerre de sort ! C’est la noyée du dos de la Baleine

En m’endormant, je guignais la photographie de la mauresque de Malte, je pensais à ma jolie petite promise, mais… mais ce fut la noyée qui me suça les moelles du fond d’un cauchemar atroce, ce fut la noyée du vieux qui m’eut tout entier, corps et âme.

Parce que les mystères du rêve sont les avertissements de Dieu.