Page:Rachilde - Le Démon de l’absurde, 1894.djvu/23

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d’enfant. Il y a les soupirs d’agonie durant les nuits d’hiver. Deci, delà, un flocon blanc pur : l’haleine d’un poète qui se réchauffe en soufflant dans ses doigts transis. Un flocon bleuâtre : la fumée du cigare que savoure l’athée. Un flocon pourpre : l’asphyxie de la fille abandonnée, buée fusant meurtrière par la vitre cassée trop tard. Oh ! les fumées inutiles !… Surtout, par dessus tout, les inutiles fumées