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Page:Rachilde - Le Grand saigneur, 1922.djvu/205

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X

Yves de Pontcroix, parfaitement guéri de son insignifiante blessure, parlait de ce voyage en Bretagne avec une étrange ardeur :

— Puisque vous ne trouvez pas convenable de venir chez moi avant notre mariage, soit, je me résigne, mais donnez-moi au moins votre frère pour m’y accompagner ! Il connaît vos goûts, vos habitudes et me dira ce que je peux avoir oublié dans ma liste envoyée à Me Mahaut. Là-bas, il n’y a que des domestiques tellement ordinaires… et si vous alliez vous y déplaire de toutes les façons ?… Puisque vous devez y vivre avec moi !… Voyons ! Consentez à venir vous-même, je vous en conjure ! Nous irons tous les trois.