Page:Rachilde - Le Meneur de louves, 1905.djvu/195

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

gue procession de femmes qui portaient des voiles blancs. (Était-ce la crinière de la pouliche ? Était-ce l’oreille soyeuse de Méréra ?) Ces femmes allaient, allaient à l’infini, traînant des vêtements de lin.

Harog murmura :

— Je vois une femme rousse ! C’est Basine, j’en jurerais…

Ragna grommela en s’étirant :

— Je vois une femme brune que je ne connais pas.

Mais ils se rendormirent malgré le sourd aboi d’un chien, parce qu’ils étaient vraiment épuisés de fatigue.