Page:Rachilde - Le Meneur de louves, 1905.djvu/391

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après avoir interrogé les canons et sans aucune acception de personnes, nous déclarons avoir faites. Pour le reste, c’est-à-dire pour ce qui concerne les effets du monastère et les chartes des seigneurs les rois nos ancêtres, enlevés du même lieu et que les religieuses ont avoué posséder, mais que dans leur désobéissance à nos injonctions elles ne rendront certes pas volontairement, de même que c’est votre éternel mérite et celui des princes précédents d’avoir fondé ce monastère, de même il est de votre piété et de votre puissance de l’obliger, par l’autorité royale, à la réforme et de ne pas permettre à ces religieuses de rentrer dans les lieux qu’elles ont ruinés avec tant d’impiété et de profanation, ni même d’y aspirer, de crainte qu’il n’arrive pis encore ; jusqu’à ce que, avec l’aide du Seigneur, tout soit restitué et que sous des rois catholiques tout appartienne à Dieu sans que la religion y perde rien ; afin que l’observation des décisions tant des Pères que des canons nous serve à maintenir le culte et tourne à votre bénéfice. Que le Christ, notre Seigneur, vous soutienne et vous guide en vous accordant un long règne et qu’il vous confère la vie bienheureuse. — Grégoire de Tours, Hist. ecclés. des Francs, X, xvi.

fin de l’appendice