Aller au contenu

Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/104

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Et je vins au Christ, mes bras ouverts prenant la mesure des siens, tel un enfant demandant à son père de confronter la grandeur de sa clémence avec l’étendue de son amour filial !

Je n’ai peut-être pas gardé en mon âme la chaleur de cette nuit nuptiale, mais son souvenir, l’encens de sa joie farouche et délicieuse m’accompagnera, je le jure, jusqu’au seuil de l’éternité.

Je vous mets au défi d’en sourire, Madame.

H. C.