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Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/123

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bra d’avoir eu peur. Je pensais le piquer, mais il me répondit, les yeux baissés : « Oui, Francis, j’ai eu peur, je l’avoue, et ta femme est excusable d’avoir des nerfs. Ne la quitte pas et entourez-vous, tous les deux, de toutes les précautions possibles parce qu’il y a ici quoique chose de très effrayant. »

Et voici ce qu’il me raconta :

« Comme je m’étais endormi après avoir longuement fumé et que je n’avais plus d’allumettes, je fus réveillé par une sensation de clarté sous les paupières ressemblant à celle dont on est frappé, les yeux clos, par le rayon subit d’une lampe ou d’un feu vif. Je voyais avant de voir. Cela s’appuyait sur mes paupières avec une telle intensité que j’ouvris enfin les yeux et que je m’aperçus que les volets, que j’avais bien fermés sur ta recommandation, puisque j’étais au rez-de-chaussée, avaient de l’écartement et que la lumière de la