Aller au contenu

Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/148

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

sades : Dieu le veut… que l’homme défende son nom, marche, au cri de sa conscience, pour ne pas laisser envahir le territoire sacré par les plantes parasites.

Je suis le plus imparfait de ses serviteurs et je ne prétends pas enseigner les humbles mortels, qui, comme moi, sont imparfaits, mais je crois fermement que nous pouvons, que nous devons lutter contre l’inertie dangereuse des végétatifs (l’ombre du mancenillier,) et que si nous sommes doués de l’esprit de combat nous nous devons, à nous et aux voisins, de chercher à gagner des batailles.

Je n’en ai pas fini avec le mystère de la mort, j’ai eu la preuve qu’on peut la faire reculer ou l’éclairer par la flamme de la foi.

Un jour, où, en prison pour crime politique (le crime politique c’est d’être d’avis contraire à la foule) j’ai appris, oui, qu’on pouvait ajourner son trépas par une fervente adjuration à la puissance supérieure.