Aller au contenu

Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/154

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

On ne voulait pas me laisser écrire des romans, j’ai donc débuté par… le document surhumain. Ah ! le bon temps que c’était là ! Et quel décor ! Ce Cros, ce fameux Cros (trou) des « Rageac ».

Soirée mystérieuse sous la lampe voilée, toutes les têtes penchées sur le papier blanc où apparaissait le premier roman de Rachilde. Je ne demande pas mieux que de vous livrer ses bonnes feuilles. Je ne m’en suis jamais servi.

Si ça peut vous amuser ? Ce qu’il y a de plus mystérieux dans tout cela est contenu dans ma note de la fin. Vous en tirerez toutes les conclusions que vous voudrez, cher Monsieur… et même celle-ci : que ce n’est pas moi qui écris mes romans, mais qu’ils sont inspirés par le plus détestable des esprits… un vampire ou un loup-garou, le mien quoi !…

Ça m’est égal ! quant à l’étrange coïncidence qui me fit transcrire la première fois, mon