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Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/169

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La toilette de Meira était luxueuse ? Rachilde nous raconte qu’elle portait une tunique de tissu bleu ornée au bas de festons en filigranes d’or, la taille très ample, un petit manteau court. Diadème en fourrure, pierres précieuses, cheveux longs enroulés de fils de perles et d’or, voiles de couleur et d’or, sandales garnies de fourrure. Elle soignait extrêmement la beauté de son visage et elle baignait ses traits fatigués dans le lait de l’Udra (chèvre sauvage dont l’espèce se perd).

Rachilde vit à la cour une jeune fille noble de la Bothnie Supérieure, elle se nommait Christine, était fort jolie mais froide comme les mousses blanches ou perce-neige de ces pays.

Elle avait 23 ou 24 ans, était fort riche. Elle n’était pas plus belle que Meira, mais plus blonde, encore plus rose peut-être. Des yeux pâles comme le ciel de neige au moment de la tourmente. Elle parlait peu et était sans pas-