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Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/222

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Je perdis de vue cet échantillon de la demi-folie pendant près d’un an lorsque je reçus une carte-album, photographie d’un portrait de femme, qui me remit en mémoire la Walkyrie à la ceinture cabochonnée. Ce portrait était dédicacé de la main du jeune peintre que je ne connaissais pas (et ne tenais pas à connaître), se disant le plus fervent admirateur du livre que je ne nomme pas ici ne désirant pas lui faire de la réclame : « Alors, pensai-je philosophiquement, tout va bien puisque ça dure encore. » J’avais oublié les détails scabreux de la visite de la dame casquée de roux, pour ne me souvenir que de son amour exaspéré par des lectures complètement inutiles au bonheur conjugal… mais je ne remerciai pas le peintre.

À quelques semaines de là, j’appris, par une lettre de faire-part, que ce jeune homme, si fervent de la littérature pimentée, était mort.

La vie parisienne est tellement remplie de corvées mondaines, agréables ou désagréables,