Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/241

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des petits foyers de lumière… parce que vous n’avez jamais tiré le gros rat par la queue !

Voilà, je commence. Vous n’allez pas vous impatienter, vous si bien élevés.

Il était une fois une fillette de treize ans qui n’aimait ni le gibier ni la chasse.

Et quand il y avait, dans la maison de ses parents, des dîners de chasseurs, présidés par son papa, lequel n’avait aucune quarante chevaux, mais, seulement un cheval bien en vie qui sautait les barrières d’un mètre (ce que, tout de même, les quarante chevaux ne peuvent pas faire) la petite demoiselle était obligée de goûter à des sauces pimentées qui lui cuisaient la langue et à des pauvres bêtes mortes… depuis longtemps, au milieu de ces sauces, ce qui lui serrait le cœur.

Et au dessert d’un de ces dîners, les chasseurs, les louvetiers, soldats nouveaux de son papa, le lieutenant de louveterie, parlaient tous à la fois, la petite demoiselle un peu ahurie par