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Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/33

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Et, plus tard, il y eut la sympathique Mme Lafarge, l’héroïne du Glandier dont la douceur amoureuse allait jusqu’à faire avaler des petits gâteaux d’arsenic à son époux, non point seulement parce qu’elle n’aimait pas la campagne mais tout simplement parce qu’elle avait volé le collier, ce que ses défenseurs, envoûtés par sa grâce intelligente, ne voulurent jamais admettre. Or, toujours quelques crimes précèdent ou expliquent un grand crime, et, moi, qui n’ai point eu le bonheur de connaître cette aimable parente je suis persuadée que… quand on vole, on est capable de tout ! Le meurtre du mari me semble une vétille en regard de l’escroquerie du collier. Et la dame croyait en Dieu, tout porte à le craindre, étant donné la décence de ses manières.

La confession ? Le repentir ? Faiblesses ! Pourquoi pas la conclusion de Raspoutine : « Pécher, c’est se créer l’occasion de mériter le pardon de Dieu ! »