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Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/98

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volonté. Je l’ai d’abord subordonnée aux événements et, ensuite, à Celui qui les dirige. Réflexion faite, il est plus noble d’être le serviteur d’un Dieu que le jouet de ses passions, bonnes ou mauvaises.

Comment m’est enfin venue cette idée de la puissance supérieure ? Simplement parce que j’ai horreur de l’absurde, Rachilde. Je ne peux pas concevoir une existence humaine, ou mondiale, sans commencement ni fin, surtout sans but. Je sais bien que, vous, qui représentez assez particulièrement le démon de l’absurde (puisque vous avez signé un livre de ce titre) vous, qui suivez le vol des mouches, quand on vous parle sérieusement (ou le tour de valse d’une « souris japonaise »), vous qui, dans les circonstances graves, ne prenez jamais la question par son centre et qui remplacez la logique par de jolies phrases qui ahurissent les gens, vous ne m’écouterez pas d’une oreille bien attentive. Cependant, il faut répéter cer-