venir des caresses. Une expression à la fois heureuse et résignée fit épanouir sa belle bouche. Sans songer qu’on s’occupait de lui, Jacques murmura :
— Mon Dieu, pourquoi m’avez-vous fait venir ici, moi qui ne suis rien et que vous ne trouvez même plus digne du martyre ?
Une vague rougeur monta aux tempes de Raoule ; elle répondit balbutiant :
— Mais, monsieur, il faut croire qu’en admirant vos œuvres, ma tante a conclu que vous étiez beaucoup…
— Je vous remercie, madame, ajouta Jacques se tournant vers la chanoinesse, stupéfaite de le voir aussi élégant sous son habit de bal ; je vous remercie, mais je regrette que vous soyez meilleure que Mlle Raoule !
— C’est fort naturel ! bégaya la sainte, à cent lieues de ce qu’il voulait dire et habituée par son monde à répondre sans entendre.
Seulement de Raittolbe, le marquis de Sauvarès, le cousin René et Martin Durand dressèrent une oreille inquiète.
— Meilleure que Mlle Raoule !… Hein ?