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Page:Racine Œuvres complètes 1827 tome 2.djvu/160

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i5a BRITANNICUS.

Tient parmi mes transports votre joie en contrainte? D'où vient qu'en m'écoutant vos yeux, vos tristes yeux, Avec de longs regards se tournent vers les cieux ?

��Qu'est-i

�ce qi

�je vous craignez ?

� � � � � � � � �JUMLE.

� � � � � � � � �Jel'

�'g

�nore moi-même :

�Mais

�je

�cra

�ins. Vous

�BRITANNICUS.

m'aimez?

JUNIE.

� � � � � � � � �Héla

�s!

�si

�je vous

�aime!

� � � � �BRITANNICTrS.

� � � � ��Néron ne trouble plus notre félicité.

JU-VÎE.

Mais me répondez-vous de sa sincérité?

BRITANNICITS.

Quoi! vous le soupçonnez d'une haine couverte?

JUNIE.

Néron m'aimolt tantôt, il juroit votre perle;

Il me fuit, il vous cherche : un si grand changement

Peut- il être , seigneur, l'ouvrage d'un moment?

BRITANVICnS.

Cet ouvrage , madame, est un coup d'Agrippine : Elle a cru que ma perte entraînoit sa ruine. Grâce aux préventions de son esprit jaloux, Nos plus grands ennemis ont combattu pour nous. Je m'en fie aux transports qu'elle m'a fait paroître; Je m'en fie à Burrhus : j'en crois même son maître; Je crois qu'à mon exemple, impuissant à trahir, Il hait à coeur ouvert , ou cesse de haïr.

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