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Page:Racine Œuvres complètes 1827 tome 2.djvu/50

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42 LES PLAIDEURS.

Que mon père ne prît l'affaire trop à cœur ,

Et qu'il ne s'échauffât le sang à sa lecture.

CEICANEAU.

Et tu fuis les procès? C'est méchanceté pure.

LÉANDRE.

Vous ne l'avez donc pas déchiré par dépit,

Ou par mépris de ceux qui vous Favoient écrit ?

ISABELLE.

Monsieur, je n'ai pour eux ni mépris ni colère.

léandre, à l'Intimé. Écrivez.

CHICANEAir.

Je vous dis qu'elle tient de son père ; Elle répond fort bien.

LÉANDRE.

Vous montrez cependant Pour tous les gens de robe un mépris évident.

ISABELLE.

Une robe toujours m'avoit choqué la vue; Mais cette aversion à présent diminue.

CHICANEAU.

La pauvre enfant ! Va, va , je te marierai bien , Dès que je le pourrai, s'il ne m'en coûte rien.

Ll ANDRE.

A la justice donc vous voulez satisfaire?

ISABELLE.

Monsieur, je ferai tout pour ne vous pas déplaire? l'lntim i .

Monsieur, faites signer.

LÉANDRE.

Dans les occasions

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