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Page:Racine Œuvres complètes 1827 tome 2.djvu/78

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7 o LES PLAIDEURS.

DANDIN.

Moi! je n'ai point d'affaire. (à Chicaneau.) Que ne me disiez-vous que vous étiez son père?

CHICANEATf.

Monsieur...

DANDIN.

Elle sait mieux votre affaire que vous. Dites... Qu'elle est jolie, et qu'elle a les yeux doux! Ce n'est pas tout, ma fille, il faut de la sagesse. Je suis tout réjoui devoir cette jeunesse. Savez-vous que j'étois un compère autrefois? On a parlé de nous.

ISABELLE.

Ah, monsieur! je vous crois.

DANDTN.

Dis-nous : à qui veux-tu faire perdre la cause?

ISABELLE.

A personne.

DANDIN.

Pour toi je ferai toute chose. Parle donc.

ISABELLE.

Je vous ai trop d'obligation.

DANDIN.

N'avez-vous jamais vu donner la question?

ISABELLE.

Non; et ne le verrai, que je crois, de ma vie.

DANDIN.

Venez , je vous en veux faire passer l'envie.

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