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Page:Racine Œuvres complètes 1827 tome 2.djvu/88

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80 PRÉFACÉ.

étoit déjà vicieux , mais qu'il dissimuloit se» vices; et que Narcisse l'entretenoit dans ses mauvaises inclinations.

J'ai choisi Burrhus pour opposer un honnête homme à cette peste de cour : et je l'ai choisi plutôt que Sénèque : en voici la raison : Ils étoient tous deux gouverneurs de la jeunesse de Néron , l'un pour les armes, l'autre pour les lettres; et ils étoient fameux, Burrhus pour son expérience dans les armes et pour la sévé- rité de ses mœurs, militaribus curis et severitate mortim; Sénèque pour son éloquence et le tour agréable de son esprit, Seneca prœceptis elo- (juentiœ et comitate konesta. Burrhus , après sa mort, l'ut extrêmement regretté à cause de sa vertu, civitati grande desiderium ejus mansit per memoriam virtutis.

Toute leur peine étoit de résister à l'orgueil et à la férocité d'Agrippine, qu<z\ candis makc dominationis cupidinibus flagrans, kabebat in par- tie us Pallantcm. Je ne dis que ce mot d'Agrip- pine ; car il y auroit trop de choses à en dire. C'est elle que je me suis surtout efforcé de bien

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