Aller au contenu

Page:Racine - Œuvres, tome 1, 1679.djvu/247

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

yu&fivit. Il ne pouvoit foufïïir Oc"tavie, « Princellè d’une bonté & d’une vertu exem— « plaire, fato quodam, an quiapr&valcnt illicita. AfttuebaturyHe ne in jlupra fœminarum illufkrium prommperet.

Je luy donne Narciflè pour Confident. J’ay fuivy en cela Tacite qui dit que Neron porta « impatiemment la mort de Narciflè, parce que « cétAffranchy avoit une conformité merveil— « c Ieule avec les vices du Prince encore cachez, « Cujttf abditis adhnc vitiis mire congruebat. Ce partage prouve deux chofes. ii prouve & que Neron eftoit déjà vicieux, mais qu’il diflïmuloit fes vices, & que Narcillè l’entretenoit dans fes mauvaifès inclinations.

J’ay choify Burrhus pour oppofèr un honneile nomme à cette Pefte de Cour. Et je l’ay choifi plûtoft que Seneque. En voicy la raifort. Ils eftoiertt tous deux G ouvemeurs de la jeu— « nefîe de Neron, l’un pour les armes, l’autre « pour les Lettres. Et ils eitoient fameux, « Burrhus pour fon experience dans les armes « & pour la feverité de fes mœuts, militari— * but curU & feveritate morum, Seneque pour fon éloquence & le tout agreable de fon efprit, Senecaprœceptis eloejnentit. & comitati hone « Bâ. Burrhus apres fa mort fut extrêmement » regretté à caufe de fa vertu, Civitati grands defitleriwn ejm manjît per memoriam virtutis.