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Page:Racine - Œuvres, tome 1, 1679.djvu/374

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LE ANDRE.
Madame,

Que leur contez-vous làrPeur-eftre ils rendent l’a me,

LA COMTESSE. 11 luy lèra, Monfieur, croire ce qu’il voudra. Souffrez que j’entre.

LEANDRE.

Oh non, perfonne n’entrera^.
LA COMTESSE.
Je le voy bien, Monfieur, le vin mufcat opere
Auffi bien furie Fils que furTeiprit du Pere.
Patience. Je vais protefter comme il faut,
Contre Monfieur le Juge, & contre le cattaur.

L EAND R E.
Allez donc, & ceflèz de nous rompre la tefte.
Que de fous ! Je ne fus jamais à telle lèfte.

SCENE XIII. DAND1N, L’INTIME’, LEANDRE.

L’INTIME’.

[ danger’,

ÎX TOnfieur, où courez-vous ? C’eft vous mettre en
AvAEt vousboittez tout bas.

D AND I N.., —
Je veux aller juger.

LEANDRE.
C5ment, mon Pére^llôs, permettez qu’on vous pe » £,
Vifte, un Chirurgien.

DANDIN.

Qvul vienne à f Aùdiancy.i

LE AN DRE.,
Hé, mon Pere, arretiez..,.

D A N D I N.
Ho ! je voy ce que c’eft,
Tu pretens faire icy de moy ce qui te plaift.
Tu ne gardes pour moy relpecr ny complailànce.
Je ne puis prononcer une lèule Sentence.
Acheve, prens ce làc, prens vifle.