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Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/156

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148 PLAN D'IPHIGÉNIE,

la jeune Grecque ; il lui reproche la p^JfLon qu'il a pour une efclave. Et qui vous dit, Seigneur, que c'eft une ef- clave ? Et quelle autre qu'une efclave, dit le roi, au- roit été choifle par les Grecs pour être façrifiée î Quoi » ne vous fouvientril plus des habillemens qu'elle avoir lorfqu'on l'amena ici ? Avcz-vous oublié que \ts pi- rates l'enlevèrent dans le moment qu'elle alloit rece- voir le coup mortel ? Nos peuples eurent plus de com- paflîon pour elle que les Grecs n'en avoient eue : & au lieu de la facrifier à Diane, ils la çhoifirent pour préflder elle-même à ks facrifices. Le prince fort , dé- plorant fa malheureufe gcnérojité , qui a fauve la vie d deux Grec? , pour la leur faire perdre plus cruellementg

Scène V.

Le rot témoigne dfon confident (pCilfe fait violence en maltraitant fon fils. Mais quelle apparence de donner Us mains à une paflion qui le deshonore ? Allons , & demandons àladéefle parmi nos prières , qu'elle donne â mon fils des fentimens plus dignes de lui.

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