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Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/187

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DIVERSES. 17^


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LE SAMEDI A MATINES. Summcè Deus clementiie , &c.

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��TOI qui , d'un œil de clémence , Vois les égaremens des fragiles humains ; Toi , don: l'Etre un en trois & le même en puifTance A créé ce grand tout foutenu par tes mains :

Eteins ta foudre dans les larmes Qu'un juile repentir mêle à nos chants facrés , Et que puilîe ta grâce, où brillent tes doux charmes , Te préparer un temple en nos cœurs épurés.

Brûle en nous de tts faintes flammes Tout ce qui de nos fens excite les tranfports , Afin que , toujours prêts, nous puiflîons dans nos âmes Du démon de la chair vaincre tous les efforts.

Pour chanter ici tes louanges , Notre zèle , Seigneur , a devancé le jour : Fais qu'ainfi nous chantions un jour avec tes anges Les bien« qu'à tes élus aflûfe ton amour*

Père des anges & des hommes , Sacré Verbe, Efprit Saint, profonde Trinité , Sauve-nous ici bas des périls où nous fommes , Et qu'on loue à jamais ton immenfe bonté.

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