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Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/292

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a84 ŒUVRES

Quod fcrîpjl , fcripjî. C'étoit comme la fentence du Juge à laquelle on ne pouvoit plus rien changer. D'ail- leurs Philon a remarqué que TiJatc étoit d'un cfpric inflexible. Dieu fe ferc de tout cela pour faire triom- pher la vérité en dépit des Juifs.

Miferunt fortem, f. 24. Cette tunique, qui n'efl point déchirée, eft l'unité qu'on ne doit jamais rompre.

Stabat y f. 15. La Sainte Vierge étoit debout , & non pas évanouie , comme les peintres la repréfentenr. Elle le fouvenoit des paroles de l'ange , &: favoit la divinité de fon fils. Et dans le chapitre fuivant , ni dans aucun Evangélirte, elle n'eft point nommée entre Jes faintes femmes qui allèrent au fépulchre : elle étoit aflurée que Jefus-Chiift n'y étoit plus.

Separadm involutum , c. zo. f. 7. Les linges ainCi placés & réparés les uns des autres, marquoient que le corps n'avoit point été enlevé par des voleurs. Ceux qui volent font les chofes plus tumultuairement,

j4d. Fratres meos , f. 17. Il ks appelle frères , pour les confoler du peu de courage qu'ils ont té- moigné. Narrabo nomen tuum Fratribus meis. Ilfemble que Jcfus-Chrill ait eu ce vcrfet en vue , en ks appel- lant ks frères , comme tout ce qui précède dans ce même pfeaume a été une prédiélion de ks fouffrances.

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