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LE BAL DU COMTE D’ORGEL

l’entendait pas ainsi. Son amitié le poussait à mettre François en vedette. François en souffrait, non qu’il fût modeste, ou timide, mais il s’imaginait que chacun allait lire derrière son visage.

Car ce qu’il y cachait il souhaitait que personne, pas même Mahaut, ne le découvrît. Il lui semblait que cette découverte ne pourrait que détruire son bonheur. François était heureux, comme on ne peut l’être qu’à cet âge : sans rien posséder.

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