Page:Radiguet - Souvenirs, promenades et rêveries, 1856.djvu/23

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s’épanouit dans la physionomie de cette population endimanchée ; on dirait qu’elle a déposé avec ses vêtements de fatigue ses soucis quotidiens… — L’air, saturé d’encens et de senteurs violentes qu’exhale la fraîche verdure récemment écrasée, vous enivre et vous prédispose merveilleusement à subir certaine mystérieuse influence, qui, sous sa rosée consolante, fait, en ce jour d’allégresse chrétienne, refleurir dans bien des cœurs les plus douces et les plus saintes croyances du jeune âge.


(Illustration.)