Page:Raimond - Mémoire sur les causes des troubles et des désastres de la colonie de Saint-Domingue, 1793.djvu/51

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elle doit conserver Sonthonax et Polverel, et approuver ce qu’ils feront[1].

II.

« Après avoir usé de tous les moyens possibles pour ramener des citoyens long-tems egarés par leurs infractions aux loix nationales, le commissaire civil Sonthonax s’est vu forcé de sévir contre ces hommes coupables, et de les soumettre au jugement de la République ».

« Déjà nous ressentons les heureux effets de leur éloignement ; pour la première fois, nous envisageons un terme à nos maux[2] ».

III.
16 Mars 1793.

« Nous ne sommes pas encore tranquiles, la perfidie et l’égoïsme des colons blancs sont inimaginables ; ce ne sera que, par la grande épuration qui en sera faite, qu’on parviendra

  1. Lettre de François Raimond, mon frère.
  2. Lettre de Boisrond, membre de la commission intermédiaire et homme de couleur.