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Page:Raimond - Réponse à Moreau de Saint-Méry, 1791.djvu/12

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taire, on est ivre de liberté. MM., une société d’enthousiastes, qui ont pris le titre d’amis des noirs, écrit ouvertement contre nous. C’est à tous, MM. ? à voir le parti qui convient dans une circonstance aussi critique. Veillons à notre sûreté, mais -veillons y avec prudence.

Voilà justement ce qu’on n’a pas fait, et c’est l’imprudence d’avoir donné une fausse alarme, et de l’avoir trop répandue, qui a amené les troubles.

(y est ici qu’on a besoin de toute sa tête 9 continuent les députés, ne réveillons pas l’ennemi qui dort. Il dormoit donc alors, cet ennemi, et s’il s’est réveillé, ce n’est qu’au bruit que votre fausse alerte a causé.

Nous avertirons de tout coté les Américains de voler à la défense de leur patrie. Sans doute la plupart vont s’embarquer.

Jugez, d’après ces mots, combien les inquiétudes ont dû s’augmenter, s’exagérer ! combien de fausses idées, de fausses terreurs, de faux soupçons, ils ont dû faire naître ! combien de victimes innocentes ont dû être sacrifiées à ces perfides avis !

Observez bien les personnes et les choses ; qiion arrête les gens suspects ; qu’on saisisse