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rature ; cette propriété n’existe pas au même degré dans le parquet.

Les poêles qui doivent conserver longtemps la chaleur sont faits en briques ; ceux en tôle s’échauffent vite, mais se refroidissent de même.

C’est parce que la laine est mauvais conducteur, que pendant l’été on enveloppe de couvertures de laine fort épaisses la glace qu’on veut transporter ; ces couvertures empêchent la chaleur extérieure de parvenir jusqu’à la glace.

Sous le rapport du calorique, les habits blancs sont préférables, en toutes saisons, aux habits noirs. En été, ils absorbent moins la chaleur du soleil, en hiver, ils rayonnent moins la chaleur du corps.

En multipliant autour d’un corps chaud les enveloppes métalliques polies, on retarde considérablement son refroidissement ; en plaçant un corps froid dans les mêmes conditions, il ne reçoit que fort lentement le calorique de l’extérieur. On a appliqué ces principes à la construction de vases en fer-blanc, formés de plusieurs enveloppes concentriques, propres à conserver la température de diverses substances, et à transporter de la glace durant l’été sans en fondre beaucoup.

Pour faire chauffer promptement un liquide on prendra un vase noirci extérieurement et dépoli ; mais, pour le conserver longtemps chaud, on prendra un vase à surface polie.

Les vases métalliques destinés à être exposés au feu, sont munis ordinairement de manches de bois ou de corne, qui ne propagent point la chaleur.