Page:Ramuz - Les Signes parmi nous.djvu/213

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Plus de mort, et tu n’es plus mort ; j’excite la terre à s’ouvrir et le vent à souffler plus fort.

Je dis à la maison de tomber et à la vague de sauter par-dessus le mur du jardin et de nous emporter.

Tu entends, c’est l’Ange qui vient, il vient nous chercher.

Tu l’entends ? tu l’entends frapper ?

Et moi, je lui dis : « Entrez. » Et puis je lui dis : « Regardez. »

Je t’ai pris contre moi, comment nous séparer ?

Quand même tu es bon et, moi, je suis mauvaise, mais il est ma chair, et je suis sa chair.