Page:Ranc - Souvenirs-correspondance, 1831-1908.djvu/23

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pos de tinauguratioo proehnino du monument de tttanq’ti. «anc, ce jour-ta, me parut affaibli, mais ~esprit ~tait te même, la pensuo très précise, et ii soutint la eonversatioa assez longue que nous eûmes ensemble avec cette ardeur et cette causticité qui fui étaient habituelles. Le caractère et texiateuee de Btauqui <<a«’nt des sujets dont je mutais cntPMtcnu m:t!nt<’9 fois avec lui, mais l’admiration pour Utnnqui <Moit restée entière et raisQnnép chez Hanc, et il a!)na!t & en duttOft tes raisons. n expliqua donc une fois encore, pour le docteur Bar<’ty, les fatalités qui avaient empfch6 le prisonnier d<t Mont-Saint-t.mtis et du Château. dû-Taureau « de donner sa mesura M, il dit ses qualités de politique perspicace, te montra comme inventeur d’un opportunisme révolutionnaire, se refusant a formuler <’es programmes et à engager l’avenir, n’agissant que selon tes circonstance". Finalement, it conclut « J’ai connu dans ma vie deux hommes d Etat Blanqui et Gambetta. a Et it noua m’MMra A sa murait))’, se faisant « pendants », de chaque cote do la glace de sa cheminée, tes deux masques mortuaires de Dtanqui et de Gambetta. « tt y a, ajouta-t-it, des gens qui viennent ici et qui sont embêtés de voir ce:a. Mais tant pis pour eux Je n’en démords pas. » tt s’exprima alors très vivement contre les républicains de t848, Harb&s et Martin Uernard. qui avaient laissé atteindre tttanqui par le document Taschcreau.Btanqui.quits avaient vu a t œuvre avec eux, et it reut t’analyse de ce document où la fabrication de police est vMMo il l’endroit où le récit change de ton, où ir est parte de tttanqui ta la troisième personne. Je me suis arrête sur ce point parce que l’influence de Blanqui sur Ranc fut profonde, comme elle te fuf sur d autre". Il l’avait connu sous l’Empire, et it lui dédiait, en J8C9, le Roman d’une f’onsp<r<!<ton. tt était resté émerveitté de la sûreté de critique, de la lucidité prophétique du vieux révolutionnaire, et l’admirable Btanqui de 1870, qui annonçait à t’avance les phases du siège de Paris dans son journal de la Patrie en danger, n’avait fait que renforcer en lui son opinion de jetme homme. Laissons la parote à Ranc, Ëcoutcx !c LE CWCM~TTBMHM? (t~ Voici le cinquantenaire du Vingt-Quatre-Fé- (t) Le M<t«R. 92 Mvr:er 1898.