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Page:Rauch - Plan nourricier ou Recherches sur les moyens à mettre en usage pour assurer à jamais le pain au peuple français, 1792.djvu/103

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auxquels la disette nous a si souvent livrés, et de ceux dont elle afflige dans ce moment encore si cruellement presque toute la France, que la Constitution se vivifie pour le français indigent, qu’elle lui fasse sentir que la plus noble époque qui ait encore marqué dans les fastes de notre histoire, sera aussi celle de son bonheur, en fixant au milieu de notre riche patrie, le bienfaisant règne de l’humanité !... Les machines les plus ingénieuses pour triturer les grains, et les greniers les plus parfaits pour les conserver, que les anciens n’ont jamais connus, que les modernes n’ont point encore mis en usage, sont aujourd’hui trouvés ; et il parait enfin être réservé à la nation intéressante et généreuse qui se gouverne maintenant par des lois douces, humaines, il paraît réservé, dis-je, à ce grand peuple laborieux et agricole, qui cultive un des plus fertiles sols de l’univers, de ne plus mourir de faim, mais d’attacher pour toujours à sa grande et glorieuse destinée, le premier et plus précieux bonheur, l'éternelle abondance du pain...

Forcément ramené à des répétitions que