Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/110

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
90
LA SAISON

tes semblables, de pauvres femmes comme toi… Il faut que tu voles tes anciennes amies, jusqu’à cette malheureuse Cadicia…

— Mais c’est uniquement par tendresse pour elle…

— Par jalousie, tu veux dire ! Oui, tu enviais ses richesses, tu voulais la faire rompre avec son amant. Ah ! mauvaise bête, ça ne te portera pas bonheur, ni à toi, ni à ta progéniture ! »

De la porte j’assistais à la scène, prêt, au besoin, à secourir Statilia si la vieille, dans sa colère, avait voulu se jeter sur elle. Pétronia se contentait, pour l’instant, de lui cracher toutes les ordures qu’elle avait dans la mémoire. Elle eût longtemps continué sur le même ton, si Vatinius n’était venu, fort à propos,