Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/137

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
117
À BAIA

vieillard comme Scévinus, tout de suite, au premier coup d’œil, va te trouver beau, désirable ! Mais si le métier n’était pas plus difficile, tout le monde voudrait l’exercer.

— Enfin que faut-il faire ?

— Tu me demandes conseil ? C’est bien heureux. Écoute-moi donc. D’abord tu dois dire à Scévinus que le nom de Quirinalis n’est pas le tien, que tu appartiens à une illustre famille, que la passion, et aussi le malheur t’ont entraîné dans l’infamie.

— Ne m’humilie pas tant.

— Comme tu voudras. Je ne cherche pour le moment qu’à te rendre service. Tu dois te montrer ivre de bonheur que Scévinus t’ait retiré du cloaque où tu barbotais.

— Mais je n’ai jamais été dans