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À BAIA

interroger le médecin de notre hôte.

— Le médecin de notre hôte ?

— Oui. Cela t’étonne, c’est pourtant bien simple. Scévinus a peut-être besoin de prendre sa retraite ; peut-être au contraire, ne lui faut-il que changer de plaisirs. S’il est seulement dégoûté de ses amours actuelles, convient-il de le traiter comme un bonhomme affaibli et n’ayant plus de sens ? Si, au contraire, tout espoir est perdu pour lui de retrouver ses forces amoureuses, il est nécessaire de le consoler. J’ai un remède pour les deux cas ; mais d’abord, je dois consulter son médecin grec Amérimnus.

— Ton audace est voisine de la folie. Que comptes-tu entreprendre sur un homme qui, selon toute apparence, n’a plus que des habi-