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LA SAISON
Elle sautillait de joie, commençait à danser.
« Mais où est-elle, dis-moi, dis-moi vite ! »
Et comme je ne répondais pas :
« Ah ! tu vois bien, tu me trompais, méchant !
— Je l’ai vue, repris-je, mais j’ignore encore sa demeure.
— Eh bien, nous allons à sa recherche. Baia n’est pas si grande.
— Maîtresse, dit Pétronia, prends ton voile, le vent de mer est si froid ! »
Nous montions et descendions les petites rues de Baia. Des servantes, des courtisanes pauvres ou avares, sur le seuil de leur porte, enveloppées de vieilles étoffes à fleurs de nuance passée et souillées, inter-