Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/91

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
71
À BAIA

« Eh bien, très cher Paulus, tu peux te vanter d’avoir de l’éloquence. Je dormais mal, et tes paroles m’ont rendu le sommeil. Je t’appellerai toutes les fois que je souffrirai de l’insomnie. »

Là-dessus, il retomba sur les coussins, se tourna de côté, et, étendant le bras, il ferma les yeux.

Je confiai le jugement de notre hôte au thaumaturge. Il en parut très flatté.

« Évidemment, dit-il en relevant la tête, Scévinus n’a point l’esprit corrompu par les faux sages, et ses yeux sont prêts à reconnaître la divine lumière. Je vois bien que mes discours ont produit sur son cœur une impression excellente. Je reviendrai. »

Et il se tourna vers le centurion