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Page:Rebière - Mathématiques et mathématiciens.djvu/165

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sont par cette raison, les plus susceptibles d’une application facile et palpable des règles du raisonnement.

d’Alembert.

J’ai insinué que les Mathématiques étaient fort utiles pour accoutumer l’esprit à raisonner juste et avec ordre ; ce n’est pas que je croie nécessaire que tous les hommes deviennent des mathématiciens : mais lorsque par cette étude, ils ont acquis la bonne méthode du raisonnement, ils peuvent l’employer dans toutes les autres parties de nos connaissances…

L’algèbre donne de nouvelles vues et fournit de nouveaux secours à l’entendement…

Locke.

Il existe des vérités autres que les vérités de l’algèbre, des réalités autres que les objets sensibles. Cultivons avec ardeur les sciences mathématiques, sans vouloir les étendre au-delà de leur domaine ; et n’allons pas nous imaginer qu’on puisse attaquer l’histoire avec des formules, ni donner pour sanction à la morale des théorèmes d’algèbre et de calcul intégral.

Cauchy.

Des éléments de Géométrie traités ainsi deviendraient en quelque sorte d’excellents éléments de logique, et seraient peut-être les seuls qu’il faudrait