Comètes que l’on craint à l’égal du tonnerre,
Cessez d’épouvanter les peuples de la Terre :
Dans une ellipse immense achevez votre cours ;
Remontez, descendez près de l’astre du jour ;
Lancez vos feux, volez et revenant sans cesse,
Des mondes épuisés ranimez la vieillesse.
D’avance, à l’avenir, nous écrivons leur route :
Nous disons à celui qui n’est pas encor né,
Quel jour, au point du ciel, tel astre ramené
Viendra de sa lueur éclairer l’étendue,
Et rendre au firmament son étoile perdue.
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L’enseignement mathématique fait l’homme machine et dégrade la pensée. L’âme d’un peuple n’est pas ce chiffre muet et mort à l’aide duquel il compte des quantités et mesure des étendues : la toise et le compas en font autant.
Défiez-vous des ensorcellements et des attraits diaboliques de la géométrie.
Un mathématicien de plus, un homme de moins.
Le naturaliste Owen demandait en souriant une sous-classe, celle de l’homo mathematicus.
