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Page:Rebière - Mathématiques et mathématiciens.djvu/279

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MATHÉMATIQUES ET MATHÉMATICIENS

eux des groupements nouveaux, parallélogrammes, triangles égaux ou semblables, etc., et de ces figures l’analyse dégage certaines propriétés qui ont un rapport plus direct avec la conclusion visée.

H. Harant.
FAGOTS ET FAGOTS

Un profane n’aperçoit que des coefficients dans les équations ; tous lui paraissent égaux en importance, et s’il veut se renseigner sur les solutions, il se figure qu’il faut aller les interroger séparément, de même qu’on arrête dans la rue le premier ouvrier venu pour lui demander son chemin. Mais non, il y a des chefs qu’on n’aperçoit pas ; c’est à leur bureau qu’il faut s’adresser. Soient, par exemple, dix équations littérales du premier degré à dix inconnues. L’opérateur… veut savoir si les solutions sont possibles, ou impossibles, ou indéterminées. Qu’il n’aille donc pas interroger la vile plèbe des coefficients. Non ; il y a un personnage considérable qui sait le secret ; c’est un polynôme, le dénominateur commun. On l’appelle le déterminant du système ; et ce nom est bien choisi, car c’est lui qui vous sert à déterminer la nature des solutions.

Le P. Poulain.

Le déterminant est aidé par le conseil des numérateurs, assistés eux-mêmes de déterminants mineurs, etc.