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Page:Reclus - Correspondance, tome 1.djvu/175

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À sa Mère.


Sans date. Paris.
Chère mère,

Je reçois ta lettre maintenant, et je réponds de suite pour te donner des explications de plusieurs choses qui te semblent étranges de ma part. J’eusse bien préféré répondre à tes questions de vive voix, car il est fâcheux que nos premières lettres échangées ne soient pas uniquement des lettres d’affection, mais il vaut mieux ne laisser jamais le moindre doute se glisser entre nous.

Pour ce qui est de la Double[1], je n’ai pas reçu la lettre que tu m’as écrite à ce sujet, et je n’ai su que lors de mon arrivée à Paris la bonne proposition que me font mon oncle et ma grand’mère ; encore ce plan a-t-il été effleuré, par ta lettre et par celle de Loïs, d’une manière si vague que je ne sais nullement à quoi m’en tenir. Loin d’avoir de la répugnance pour un projet semblable, je le trouverais au contraire fort attrayant ;

  1. Forêt du Périgord, avec clairières exploitables.